LA CONFIDENCE

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LA CONFIDENCE
Que n’ai-je mille voix
Pour chanter sous les tropiques
Les richesses de tes vertus angéliques
La beauté de ta négritude à la flagrance du ngatchou
Les charmes de tes yeux arc-en-ciel ?

Quand on dit beauté, les regards se tournent
Vers la nymphe de Sechia et de Mejania.
Autour de son cou les perles de la grotte sacrée,
Ses dents des soleils dans la grotte,
Ses lèvres la finesse des jours enchantés.

Sur sa peau, dans ses yeux, dans son cœur
En éruption constante, le souffle de vie
Qui embarque la volonté double affaiblie de docilité,
Se fait le Red Bull au tonus recherché
À l’heure véridique du sacrement d’initiation.

Je crois en la déesse vivante et mortelle
Plus qu’à Vénus dans son poster de pierre ;
D’elle descendent la vie et l’amour.
Elle est le condiment de la vie,
Le feu qui illumine la flamme d’où jaillit l’amour à l’infini.

Wa’achié la belle, ma belle toujours plus belle,
Tu es la conjonction de coordination,
Le pont entre l’art et la vie.
Rome et Babylone ont fondu sur leurs pieds d’argile,
Tu restes plus haute que Burj Khalifa
Dans les lauriers de ta tour maternelle.

Ta poitrine, Eiffel splendide et orgueilleux,
L’invite au festin de l’agnelle,
A des paroles et des pouvoirs mystérieux
Que Tankoua décode la nuit aux galops du pur-sang
Quand ton lac énivre d’élixir et de bonheur.

J’ai vu Beyoncé, Shakira, la miss monde, les androìds, les whatsapps, et les panthères ;
Mais wa’achié, la vue et le toucher, de ma table et de mon crayon de jury,
Le bond fougueux du vingt sur vingt comme l’éclair au ciel assombri.
La belle femme, l’arme de destruction massive
Tient la vue par la corde.

Les rêves et l’imaginaire en noces
Au sommet de leur périple lunaire,
Éclatent rebelles les attaches du réel,
Dans la brute impatience de leur essence.
À partir de la tour magique de la femme
S’inventent les fantaisies et les sérénades.

À voir wa’achié, la levure en effervescence,
Les cinq sens se rangent synergiques,
Les flammes au pied du mur clouent les pompiers ;
Plus ravageuses qui mirent Troye en ruines.
Tu es ma sœur, la capitale de la seule vraie soif.

Quand le cœur de la fille du mont sacré s’ouvre,
La vie et le bonheur se couchent ensemble
Les fleurs et les oiseaux en un concert inédit :
La femme est le sel de la vie,
La belle métaphore qui définit l’homme,
Le triomphe de la création.



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