La volonté pour le sommet du mont sacré
Malgré la fatigue, beaucoup trouvent encore que l’ascension du mont Batchingou ne doit pas être abandonnée. A l’aide de deux jeunes guides et munis d’un piquet et d’une bouteille d’eau minérale, les volontaires se mettent en branle en direction du pied de la montagne. Une belle virée malgré le parcours à mi-chemin pour les plus braves. A cette allure, c’est un exploit compte tenu de la haute température qui oscillait entre 30 et 34 degré à l’ombre. Très peu réussissent à franchir le mi-chemin. C’est pour cette raison qu’il est toujours conseillé de le faire à la première heure de la matinée. Pour les téméraires, une séance de photos et vidéos comme souvenir se font à tour de rôle. Et la descente s’est faite aussi aisément sans heurt. Ça a donc été un pari réussi pour les organisateurs. La suite du programme a lieu à 18h et chacun devrait rejoindre son hôtel pour s’échanger.
Je ne saurai terminer ce deuxième billet de « retour aux sources » à Batchingou sans relever cette histoire macabre qui a meublé notre séjour dans ce village. Le Mont Batchingou est et a toujours été un objet de discorde entre deux villages voisins : Batchingou dans le département du Ndé et Batcha dans le département du Haut-Nkam. Les deux peuples se disputent la propriété de la montagne qui constitue une frontière naturelle entre les deux villages. Chaque année, une ascension de ce mont a lieu et les deux peuples n’ont jamais manqué l’occasion de s’affronter.
vivez cette magnifique ascension du mont Batchingou NDOUBOCK
en cliquant sur ce lien ci dessous
https://www.youtube.com/watch?v=mateuEBq8_w