NDOUBO’OCK par EMMANUEL DE SPINOZA

NDOUBOCK

NDOUBOCK
Majestueux et sublime dans ta posture,
Nous nous inclinons au focus du ciel et de la terre.
Ta prestence inspire respect et vénération
Nous te sommes soumis sans réserves.

Mont bienaimé, Comme tu habilles d’arrogance nos noms!
Tu restes éveillée ô sentinelle suprême,
Immuable dans ta haute mission inéluctable!
Sainte demeure des loas et des lares bienveillants,
La bénédiction vient de ton regard suspandu dans l’azur
Elle balaie le village jusqu’aux confins de l’horizon.

Tu enveloppes nos maux et nos ennuis
Dans le brouillard qui maquille ta face.
L’air supérieur flottant sur le village ingénu
Fait la vaisselle du monde mourrant de fer.
Buvant ta fraîche sagesse comme de l’alcool divin,
Nous dégustons l’aisance des espaces ignorants.

Parcourir à l’ivresse de jolies collines et montagnes,
Du haut de tes pics, dents puissantes pointées vers le ciel:

L’admiration des maisons et des arbres noyés dans la mer verte,
Les paysages lointains au bout de la vue;
Je dis que tu es la prunelle des yeux d’un village,
Le don du ciel pour un peuple béni.

Ndoubock, buvant la sève de tes seins,
On découvre dans ton regard qui contient la vie,
L’angoisse et l’espoir d’un peuple vaillant.
Tu es le livre de la vie qu’on lit et feuillette,
Aux aguets de l’Homme, le fuyard insaisissable,
En retrait des heures flamboyantes de deuil,
Des clartés funestes des poubelles mondaines.
À ta porte, des clartés et des lueurs enflamment l’aube:
LE BONHEUR.

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